L'histoire
L'histoire
DECOUVRIR
l'Ecole CLairjoie
L’ histoire de la création et du développement de l’école est étroitement liée au développement du quartier de l’Aumône et à l’établissement du lycée professionnel Sainte Thérèse.
Voici les grandes dates de l’histoire de l’école CLAIRJOIE.
A l’origine
Quelques années après avoir perdu la direction de l’Ecole Normale et avoir été obligé de fermer l’école de filles à la suite des lois de 1904, les sœurs de la Congrégation de l’Immaculée Conception ne s’avouent pas vaincues et décident, à la faveur d’un assouplissement des lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat, de fonder un centre technique où elles enseignent aux jeunes filles la sténographie et la comptabilité, cours fort prisés à cette époque.
Ne pouvant pas créer ce centre sur le site des autres structures catholiques de la ville, elles implantent leur école au-delà du centre-ville, dans un petit quartier périphérique, le quartier de l’Aumône.
Après un accord passé avec les institutions religieuses de la ville, la Congrégation implante sa structure sur un terrain en face de la chapelle de l’Aumône où se trouvaient un bâtiment et quelques annexes appartenant aux biens de la chapelle.
1965
Dans ce petit quartier périphérique de la ville, existait une petite communauté de familles autour de la chapelle située en face du lycée d’études professionnelles nouvellement installé.
Depuis quelques années déjà, les habitants du quartier réclamaient la construction d’une école pour les plus petits afin qu’ils ne soient pas obligés de se déplacer au-delà de la rivière pour emmener leurs enfants à l’école.
La mairie était restée sourde à leurs revendications par manque de moyens. Cependant, les institutions catholiques de la ville avaient entendu cette demande et souhaitaient pouvoir y répondre favorablement.
L’emplacement qui avait été dédié au Lycée Professionnel se situait en face de la Chapelle. C’était un vaste site composé d’un bâtiment principal et de deux annexes permettant aux sœurs de stocker diverses fournitures nécessaires au travail en classe mais également d’accueillir des élèves en internat pour un séjour plus ou moins court.
Les sœurs avaient également une petite infirmerie où elles accueillaient les familles du quartier pour des soins courants.
A ces bâtiments s’ajoutaient une petite habitation pour les sœurs qui dispensaient les enseignements.
Très rapidement, une étude a été menée afin de réfléchir à la pertinence des demandes des riverains et, le 28 septembre 1965, après quelques travaux sommaires, une des sœurs de la Congrégation de L’Immaculé Conception, sœur Mélanie, obtint l’autorisation d’ouvrir une classe maternelle composée d’une vingtaine d’élèves pour l’année scolaire qui débutait.
1970
Cinq ans après les débuts de cette petite structure et pour répondre à la demande plus forte des habitants du quartier, une deuxième classe enfantine était ouverte permettant à l’établissement de doubler ses effectifs en peu de temps.
Grâce à des aménagements conséquents, l’école s’installa de façon plus homogène dans le bâtiment adjacent au lycée professionnel, permettant de mieux isoler et définir les différentes entités du bâtiment.
1972
L ’école passe sous la tutelle diocésaine et est dirigée par des enseignantes laïques au même titre que les autres entités du groupe scolaire de la ville.
1981
Dans un premier temps, un contrat d’association fut passé avec l’Etat en 1981, permettant à la fois de pérenniser la structure et consolidant sa légitimité en la liant avec l’éducation nationale.
Puis, avec la création d’un OGEC commun, l’école renforça ses liens avec les deux autres entités du groupe, à savoir le pôle école/collège/lycée et l’établissement maternelle et élémentaire Jeanne D’arc.

Aujourd’hui
L’école accueille en moyenne une cinquantaine d’élèves et se compose de deux classes à multiples niveaux de la Toute Petite Section à la Grande Section. Les élèves sont prioritaires pour poursuivre leur scolarité en CP à l’école Jeanne D’arc située à Rumilly.